Organes: Côlon ou Rectum (colorectal) - Spécialités: Thérapies Ciblées

VELVET : Essai de phase II, évaluant l’efficacité d’un traitement de première ligne associant l’aflibercept à une chimiothérapie à base d’oxaliplatine, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant l’aflibercept à une chimiothérapie à base d’oxaliplatine, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable. L’essai se déroulera en plusieurs étapes successives. Lors de la première étape, les patients recevront une perfusion d’aflibercept associée une chimiothérapie de type FOLFOX 7 modifié comprenant, le premier jour une perfusion d’oxaliplatine et d’acide folinique et suivie d’une perfusion continue de 5-fluorouracile (5-FU). Ce traitement sera répété toutes les deux semaines pendant trois mois. Lors de la deuxième étape, les patients recevront une perfusion d’aflibercept associée à une chimiothérapie de type LV5FU2 simplifié (fluoropyrimidine intra-veineux), comprenant une perfusion d’acide folinique, suivie d'une injection et d'une perfusion de 5-FU. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie. La capecitabine (fluoropyrimidine orale) pourra remplacer le schéma LV5FU2 simplifié La chimiothérapie par fluoropyrimidine (LV5FU2 ou capecitabine) pourra être arrêtée selon plusieurs critères prédéfinis. En cas de progression de la maladie pendant l’administration de fluoropyrimidine et aflibercept, le traitement initial par FOLFOX7m-aflibercept sera réintroduit. Des échantillons de tumeur et de sang seront également collectés au cours de l’essai.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

BP25438 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’un traitement associant une chimiothérapie de type FOLFIRI au RO5083945 ou au cétuximab, en traitement de seconde ligne, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. [essai clos aux inclusions] L’objectif cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un nouvel anticancéreux le RO5083945 en association avec une chimiothérapie standard de type FOLFIRI (5-fluorouracile, irinotécan, acide folinique), chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. Les patients seront répartis en deux groupes en fonction du statut du gène KRAS (muté ou non). Ce statut sera déterminé en isolant et analysant l’ADN de la tumeur après une biopsie. Dans chacun des groupes, les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes de traitement. Groupe 1 : patients porteurs du gène KRAS muté : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRI, associée à une perfusion de RO5083945, le premier et huitième jour, puis toutes les deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRI, associée à une perfusion de cétuximab toutes les semaines. Groupe 2 : patients porteurs du gène KRAS non muté : Les patients du troisième groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRI, associée à une perfusion de RO5083945, le premier et huitième jour, puis toutes les deux semaines. Les patients du quatrième groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRI.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude CO39612 : étude de phase 1b-2 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité de plusieurs associations d’immunothérapies chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. Certaines cellules cancéreuses se « cachent » du système immunitaire de l’organisme en prenant le contrôle de ce que l’on appelle la voie PD-1. Cette voie PD-1 est une voie que les cellules saines utilisent pour indiquer au système immunitaire de ne pas les attaquer. L’atézolizumab est fabriqué pour s’attacher à la protéine PD-1 et bloquer cette voie, autorisant le système immunitaire à reconnaître et à attaquer les cellules cancéreuses. Le régorafénib et le bévacizumab bloquent la fabrication de nouveaux vaisseaux par les tumeurs. Ils participent ainsi à la résorption et l’élimination des tissus cancéreux en les privant d’apport nutritif et d’oxygénation. L’isatuximab se fixe sur un récepteur à la surface des cellules cancéreuses en déclenchant leur mécanisme d’auto-élimination. L’imprime PGG® est un activateur des cellules immunitaires qui participeront à l’élimination des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de plusieurs associations d’immunothérapies chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la première étape, les patients seront répartis aléatoirement en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du régorafénib tous les jours pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront de l’atézolizumab et du bévacizumab au premier jour de chaque cure et de l’imprime PGG® 1 fois par semaines pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients du troisième groupe recevront, lors de la première cure de traitement, de l’atézolizumab le premier jour et de l’isatuximab une fois par semaine pendant 3 semaines. Puis, à partir de la deuxième cure de traitement, les patients recevront l’atézolizumab et l’isatuximab une fois toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Lors de la deuxième étape, les patients ayant participé à la première étape sans bénéfice sur l’évolution de leur maladie recevront de l’atézolizumab une fois par semaine pendant 2 semaines, puis du cobimétinib tous les jours pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance. Les patients seront suivis tous les 3 mois après la fin du traitement de l’étude pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

COLOMET : Essai visant à élaborer des modèles prédictifs des effets thérapeutiques du cétuximab et du bévacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal avec métastases hépatiques. [essai clos aux inclusions] Les lésions secondaires des cancers colorectaux sont habituellement traitées par chimiothérapie. Récemment des études ont montré qu'une thérapie ciblée par anticorps monoclonaux pouvait compléter l'action antitumorale. L'objectif de cet essai est de rechercher comment prédire la qualité de la réponse thérapeutique à l'association d'un anticorps monoclonal - le cétuximab (Erbitux®) ou le bévacizumab (Avastin®) - à une chimiothérapie classique. Au cours des 2 semaines précédant le début du traitement par anticorps, 3 examens seront réalisés : un scanner, une tomographie par émission de positons et une échographie avec injection d'un produit de contraste. Les patients recevront ensuite soit le bévacizumab, soit le cétuximab associé à une chimiothérapie. Les patients qui n'ont jamais eu de traitement par bévacizumab recevront l'anticorps en perfusion (de 30 à 90 min en fonction de la tolérance) et une perfusion de 5-fluorouracile associée ou non à de l'irinotécan. Le 5-fluorouracile sera administré avant le bévacizumab lors de la première cure et après le bévacizumab lors des cures suivantes. Les patients déjà traités par bévacizumab ayant un cancer du côlon métastatique n'ayant pas répondu à une première chimiothérapie, recevront du cétuximab en perfusion une fois par semaine associé à de l'irinotécan en perfusion toutes les 2 semaines. Une première évaluation par tomographie par émission de positons (pour le cétuximab) et échographie de contraste (tous les patients) sera réalisée au bout de 3 semaines et une seconde évaluation par scanner et échographie au bout de 7 semaines de traitement. Le traitement sera interrompu si la pathologie progresse après 7 semaines de traitement. Dans les autres cas, le traitement sera poursuivi jusqu'à progression ou toxicité inacceptable et une évaluation sera réalisée par scanner tous les 2 mois jusqu'à 6 mois.

Essai clos aux inclusions